Ce n’est un secret pour personne que la désaccoutumance au tabac est difficile. Toutefois, en comprenant ce qui alimente l’envie tenace de fumer, et en vous souvenant qu’elle devient plus facile à contrôler avec le temps, vous faciliterez votre démarche.
1.
Lorsque vous fumez une cigarette, la nicotine passe dans le sang et est rapidement acheminée au cerveau.
2.
La nicotine stimule ensuite des récepteurs du cerveau qui libèrent des substances chimiques vous procurant une sensation de plaisir.
3.
Avec un tabagisme prolongé, le nombre de récepteurs nicotiniques augmente. Pour un gros fumeur, il pourrait y en avoir des millions.
4.
Le cerveau d’un fumeur devient dépendant de la nicotine pour la libération de ces substances chimiques procurant une sensation de bien-être. Le fumeur moyen reçoit environ 200 doses de nicotine par jour, donc le cerveau dispose toujours d’une provision suffisante de nicotine pour que le fumeur se sente heureux et stable.
5.
La nicotine du tabac ne subsiste pas dans le corps. Dans les 72 heures suivant l’arrêt du tabagisme, la réserve dans le sang est épuisée. Soudain, les récepteurs cérébraux ne reçoivent pas la nicotine dont ils ont envie.
6.
Cette absence de nicotine bouleverse la chimie du cerveau, causant l’état de manque intense et les fortes réactions émotionnelles qui sont courants durant les premières semaines suivant l’arrêt du tabagisme.
7.
La bonne nouvelle, c’est que ces récepteurs nicotiniques disparaissent au fil du temps, accordant du temps à votre cerveau pour perdre ces récepteurs et s’adapter à la vie sans nicotine. Cela pèse lourd dans la balance du processus de désaccoutumance au tabac, qui est généralement bien entamé à votre deuxième ou troisième semaine sans tabac.